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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 19:58

La traversée aérienne pour gagner Rome a été particulièrement intéressante. Le ciel était limpide sur toute la route et comme j’ai eu la chance de disposer d’une place près d’un hublot, j’ai pu suivre une véritable leçon de géographie pendant deux heures. J’ai apprécié en particulier la vue de la Camargue, où l’on distinguait parfaitement les marais salants, Marseille où l’on a pu voir les îles du Lérins et admirer la côte découpée. Nous avons suivi la côte jusque vers Saint Tropez, puis après une rapide traversée, nous avons survolé la Corse. Nous avons aussi survolé après la Corse une petite île triangulaire que je n’ai pas su identifier. J’ai rêvé que c’était l’île d’Elbe… Nous avons ensuite pu voir la côte italienne et nous avons survolé les marais Pontins avant d’atterrir à Fiumicino.

Nous avons rejoint Rome par le train, pas très rapide. Les abords de Rome m’ont paru parfois assez … pouilleux… Des friches, des quartiers misérables, puis en approchant de Rome, des quartiers résidentiels, constitués d’immeubles de cinq ou six étages, assez coquets, mais affreusement rapprochés et resserrés. Nous sommes arrivés à la gare Termini de Rome. Notre hôtel était assez proche. Nous y sommes donc allé à pied. Il se trouve place Victor Emanuel II.

Nous avons eu assez de mal à le trouver, car après avoir fait la moitié du tour de la place, nous n’en avions pas trouvé l’entée. Nous avons donc vérifié son adresse sur notre réservation. Nous avons constaté que nous étions certainement passé devant sans le voir. Nous avons rebroussé chemin et guetté les numéros des immeubles. Le bon numéro correspondait à un grand portail de bois solidement clos. En nous approchant, nous avons vu qu’il y avait effectivement une sonnette pour quelque chose qui correspondait au nom de l’hôtel. Nous avons pressé la sonnette et le portillon s’est entrouvert. Nous sommes entré, et avons finalement vu une plaque avec le nom de l’hôtel et « 1 étage ». Alors, nous avons pris l’ascenseur avec un peu d’inquiétude.

Un jeune homme semblait nous attendre, c’était l’hôtel. Il nous a fait entrer dans un couloir étroit, nous a accueilli très gentiment en français. Il était français… Et c’était lui qui s’occupait de l’hôtel…

Ma chambre et minuscule avec un lit très étroit. Rien à voir avec les lits king size du Canada. En fait, je crois que la chambre n’est pas plus grande qu’un lit king size… Il y a deux pétotes tables de chevet, une chaise, une penderie de trente centimètres de large, et un minuscule cabinet de toilette avec douche… Pas de table, et évidemment, ni prise réseau, ni wifi… Alors, j’écris couché sur mon lit, adossé au mur (J’ai très mal au dos), et j’espère trouver bientôt un point d’accès pour poster ce texte et relever mon courrier…

Pour charger la batterie de l’ordinateur, j’ai dû débrancher une lampe de chevet, car il n’y a que deux prises de courant et elles sont trop petites pour y brancher ma multiprise… Pire qu’à Iasi !!!

Après avoir posé nos bagages, nous avons fait le tour du quartier pour trouver un endroit où nous restaurer. Nous sommes arrivés devant une grande construction  assez lourde. Nous nous sommes approchés et avons vu que des gens y rentraient. Nous les avons suivi pour voir ce qu’il en était. Et nous sommes tombés sur la messe des Rameaux. C’était Sainte Marie Majeure. L’église était pleine, éclairée à giorno, ce qui nous a permis de bien voir les plafonds surchargés d’or, les peintures qui l’ornent, les décorations de mosaïques, l’autel dont les ors étincelaient. J’ai regretté de n’avoir pas amené mon appareil photo car je ne pense pas qu’un tel éclairage soit souvent allumé. Nous avons visité. J’ai vu que l’on avait disposé sur les côtés de l’église des confessionnaux adaptés à un public disparate : au-dessus de chaque confessionnal ét(ait inscrite la langue de prédilection. Outre l’italien, j’ai constaté qu’il y en avait pour les anglophones, les hispanophones, les francophones, les germanophones. Mais je n’ai pas regardé jusqu’au bout. Peut-être y reviendrai-je pour faire un compte-rendu plus exact.

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés dans un petit estaminet de restauration rapide où j’ai mangé de la pizza et où Henri à mangé un demi poulet. Puis, nous sommes rentrés pour travailler un peu.

J’espère trouver demain un endroit où me brancher pour mettre ceci en ligne…

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