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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 08:10
La rencontre prévue ce matin à l'université La Complutense est d'abord une retrouvaille. Retrouvaille de partenaires qui ont travaillé ensembles dans le passé pendant plus de trois ans, qui ont gardé des contacts et mené quelques projets parallèles, et qui veulent lancer un nouveau grand projet.
Notre objectif est de lancer un grand projet de coopération entre nos universités (l'IUFM pour l'université de Toulouse le Mirail, la Complutense de Madrid et l'Université de Coïmbra au Portugal) et trois universités canadiennes, Ottawa, Edmonton et Vancouver. Soledad est déjà dans le hall de la faculté lorsque nous arrivons en avance. Le temps d'aller investir notre salle de travail, et Joao est là. Hélas, il ne pourra rester que ce jour car la rentrée du semestre à Coïmbra est mercredi matin et il doit assurer un cours dès 8H. Aussi, il repart mardi matin pour le Portugal. Nous allons donc essayer de faire un maximum de travail aujourd'hui.
Nous sommes dans la salle où nous avions travaillé il y a quelques années lors de la rencontre intercontinentale du projet RESO, mais cette fois, il n'y a que les européens...
Travail assidu juste troublé vers midi par un coup de téléphone. C'est Elise, une professeur stagaire gersoise qui vient d'arriver à Madrid pour une mobilité ERASMUS de trois mois et que je dois rencontrer pour lui expliquer le suivi de mobilité par les TIC et par le blog. Je sors un instant pour lui demander de m'attendre jusqu'à la pause de mi-journée, elle viendra manger avec nous pour que je lui explique le tâches qu'elle aura a remplir. La malheureuse va patienter jusqu'à 14H où nous sortons enfin pour aller nous restaurer.
Nous nous accordons juste le temps de prendre le repas à la salle à manger des enseignants de la Complutense. Un délicieux repas. Je mange du Bacalau pour faire honneur à Joao. Je briefe Elise et lui donne de multiples rendez-vous virtuels pour l'aider dans sa bataille avec les TIC, je lui trouve même un référent informaticien espagnol au cas où elle serait confrontée à un problème technique. Et nous repartons au labeur.
Dehors, la neige tombe depuis le matin mais elle ne tient pas au sol.
On retourne au travail et on avance comme des boeufs. Il faut profiter au maximum de cette journée où tout le monde est là. J'essaie d'entrer en contact avec Marielle à Ottawa pour faire une petite visio-conférence et faire le point avec le Canada sur notre avancée, mais Marielle ne semble pas être là. Une heure après, j'ai l'explication : elle est en congé dans la campagne, loin de l'université et des réseaux rapides. Pas de possibilité de visio conférence depuis son refuge. Elle nous conseille d'essayer de contacter Renée par mail. Nous leur envoyons aussitôt l'état de notre travail pour les tenir au courant.
Et nous continuons d'avancer.
Dehors, il neige toujours, mais la neige continue de fondre en touchant le sol.
Nous travaillons toujours.
Nous sommes épuisés. La nuit est tombée. Nous travaillons toujours. Avancer... Le plus gros est fait, mais il faudra tout revoir pour traquer les oublis, les erreurs. Nous décidons enfin d'arréter.
Il est 20h30.
Nous sommes flappis...
Je suis tellement fatigué que je n'ai même plus faim...
Juste revenir à la résidence et dormir...

Adieux à Joao dont l'avion décolle demain à 6h.
Métro.
Résidence...
Repos...
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