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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 08:39
Dernier jour de notre escapade madrilène. Le travail pour lequel nous étions venu est bouclé. Il est donc temps de revenir au bercail. Je passe donc mes dernières heures dans la petite cellule monacale qui a abrité mes nuits hivernales dans la capitale espagnole. J'ai presque terminé de boucler mon sac. J'ai dû y mettre beaucoup d'attention car les cadeaux que j'ai acheté hier lui ont donné de l'embompoint.
L'avion décole à 14h et arrive à Toulouse à 15 heures. Comme je prends toujours plus de précautions qu'il n'en faut pour parer aux risques éventuels, je pense quitter la résidence vers vers 10h30 pour rejoindre en métro l'aéroport de Madrid.
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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 08:08
Après une bonne nuit de sommeil, je me réveille à 7 heures. Je jette un coup d'oeil par la fenêtre : il neige et cette fois, du fait du refroidissement nocturne, elle semble un peu tenir sur le trottoir. En fait, elle a disparu dès le lever du jour et la température est devnue plus clémente tout au long de la journée au point que le soir il faisait 8 degrés dans Gran Via...
Comme hier, nous avons rendez-vous à l'université à 9h30. Nous arrivons en avance et n'attendons Soledad que quelques minutes, ce qui nous permet de nous mettre au travail dès 9h30.
Nous reprenons le travail d'hier. Nous avions bien avancé mais il reste beaucoup de points à régler. Nous avançons sans répit, juste le temps d'un café vers 12h30, et nous reprenons le travail jusqu'à 14h30 où nous allons enfin manger à la cafétéria des enseignants de la Complutense. Nous nous offrons ainsi 30 minutes de repos avant de reprendre le licol. Le travail avance bien. Et vers 18h30, nous considérons que nous avons fini. Il ne reste plus qu'a attendre l'avis de nos partenaires canadiens...
Voilà une journée bien remplie...
Retour à la résidence... Nous aurons consacré bien peu de temps au tourisme. Il est vrai qu'aujourd'hui il a plu sans discontinuer. La promenades dans les rues madrilènes aurait été humide;-)
La nuit est déjà tombée et nous sommes assez fatigués, mais enfin, il faut penser à ceux que nous avons laissés à Toulouse, alors, dans un dernier effort, nous ressortons sous la pluie et remontons Gran Via, direction le Corto Ingles, rayon souvenirs et cadeaux...
Je trouve quelques jolies babioles. Il ne faut pas que les cadeaux soient trop volumineux : ils doivent tenir dans mon sac qui n'est pas très grand. Espérons qu'ils résisteront aux mauvais traitements des bagages transportés en soute...
Retour à la résidence et repos devant l'ordinateur pour rendre compte de cette journée de labeur.
Ce soir, je crois que je vais faire comme hier : aller me coucher sans manger...
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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 08:10
La rencontre prévue ce matin à l'université La Complutense est d'abord une retrouvaille. Retrouvaille de partenaires qui ont travaillé ensembles dans le passé pendant plus de trois ans, qui ont gardé des contacts et mené quelques projets parallèles, et qui veulent lancer un nouveau grand projet.
Notre objectif est de lancer un grand projet de coopération entre nos universités (l'IUFM pour l'université de Toulouse le Mirail, la Complutense de Madrid et l'Université de Coïmbra au Portugal) et trois universités canadiennes, Ottawa, Edmonton et Vancouver. Soledad est déjà dans le hall de la faculté lorsque nous arrivons en avance. Le temps d'aller investir notre salle de travail, et Joao est là. Hélas, il ne pourra rester que ce jour car la rentrée du semestre à Coïmbra est mercredi matin et il doit assurer un cours dès 8H. Aussi, il repart mardi matin pour le Portugal. Nous allons donc essayer de faire un maximum de travail aujourd'hui.
Nous sommes dans la salle où nous avions travaillé il y a quelques années lors de la rencontre intercontinentale du projet RESO, mais cette fois, il n'y a que les européens...
Travail assidu juste troublé vers midi par un coup de téléphone. C'est Elise, une professeur stagaire gersoise qui vient d'arriver à Madrid pour une mobilité ERASMUS de trois mois et que je dois rencontrer pour lui expliquer le suivi de mobilité par les TIC et par le blog. Je sors un instant pour lui demander de m'attendre jusqu'à la pause de mi-journée, elle viendra manger avec nous pour que je lui explique le tâches qu'elle aura a remplir. La malheureuse va patienter jusqu'à 14H où nous sortons enfin pour aller nous restaurer.
Nous nous accordons juste le temps de prendre le repas à la salle à manger des enseignants de la Complutense. Un délicieux repas. Je mange du Bacalau pour faire honneur à Joao. Je briefe Elise et lui donne de multiples rendez-vous virtuels pour l'aider dans sa bataille avec les TIC, je lui trouve même un référent informaticien espagnol au cas où elle serait confrontée à un problème technique. Et nous repartons au labeur.
Dehors, la neige tombe depuis le matin mais elle ne tient pas au sol.
On retourne au travail et on avance comme des boeufs. Il faut profiter au maximum de cette journée où tout le monde est là. J'essaie d'entrer en contact avec Marielle à Ottawa pour faire une petite visio-conférence et faire le point avec le Canada sur notre avancée, mais Marielle ne semble pas être là. Une heure après, j'ai l'explication : elle est en congé dans la campagne, loin de l'université et des réseaux rapides. Pas de possibilité de visio conférence depuis son refuge. Elle nous conseille d'essayer de contacter Renée par mail. Nous leur envoyons aussitôt l'état de notre travail pour les tenir au courant.
Et nous continuons d'avancer.
Dehors, il neige toujours, mais la neige continue de fondre en touchant le sol.
Nous travaillons toujours.
Nous sommes épuisés. La nuit est tombée. Nous travaillons toujours. Avancer... Le plus gros est fait, mais il faudra tout revoir pour traquer les oublis, les erreurs. Nous décidons enfin d'arréter.
Il est 20h30.
Nous sommes flappis...
Je suis tellement fatigué que je n'ai même plus faim...
Juste revenir à la résidence et dormir...

Adieux à Joao dont l'avion décolle demain à 6h.
Métro.
Résidence...
Repos...
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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 17:19
Ce matin, Madrid est glaciale. Nous partons à la découverte du centre ville sur les neuf heures. Le froid glacial nous saisit à l'instant où nous sortons de l'immenble. Je referme mon anorak, enfile mes gants et enfonce mon couvre-chef jusqu'aux oreilles... La ville est déserte et le soleil encore rasant. C'est étrange ces rues où nous sommes les seuls êtres vivants alors qu'hier après midi, à notre arrivée, elles étaient noires de monde... Les madrilènes craignent le froid, ou bien, ils ne sont pas encore levés... Nous constaterons plus tard, vers les midi, que c'est la dernière hypothèse qui est la bonne...

calle MG 2623Les rues du centre de Madrid ont une architecture assez curieuse. Beaucoup de grands immeubles. Grands pour un regard français habitué à des règles d'urbanisme qui interdisent les immeubles trop hauts. Ici, il y a bien des immeubles de plus d'une vingtaine d'étages. Mais ils ont des facades assez baroques et sont souvent surplombées de constructions curieuses, statues gigantesques, petite rotonde de style antique, ou autres bizareries comme on pourra le voir sur les photos.
Les voies de circulation sont large, mais l'espace piétonnier ne l'est pas particulièrement. Non que la circulation y soit difficile, mais lorsque la foule est dense, on doit le ressentir.
Comme on pourra le voir sur l'album photo, l'architecture n'a pas ici au centre le côté aérien que les architectes essaient de donner aujourd'hui aux constructions élevées. Peut-être que cela masque d'une certine manière leur hauteur.
Mais je m'arrête souvent devant une nouvelle curiosité qui chapeaute tel ou tel immeuble...
calle MG 2615Ainsi, cet immeuble qui ressemble à la proue d'un vavire qui vient éperonner celui qui lui fait face...
Et ce dernier lui-même,
proue MG 2616
étrangement coiffé d'une rotonde que lon imaginerait plutôt dans un décor champêtre à la Marie-Antoinette...

Nous remontons ainsi vers la puerta del Sol, le lieu central de Madrid et je prends bien garde à poser mon pied sur la marque du kilomètre zéro. Les madrilènes affirment que c'est ainsi la certitude de revenir à Madrid, et pour le moment, la légende n'a pas été infirmée pour moi;-)
Mais la puerta del Sol n'a rien d'extraordinaiare, sinon que depuis ma dernière venue, on y a édifié une étrange construction de verre vaguement hémisphérique. et que l'on a déplacé la staue de l'Ours qui barre l'une des rues qui part de la Puerta.
delsol MG 2745
Non, le véritable endroit magique de Madrid, c'est la Plaza Mayor. C'est là que l'on rssent le mieux l'ancrage historique de Madrid.
Ce matin, il fait froid et le centre de la place est vide, mais tout son pourtour est devenu l'espace d'un marché philatélique ou le chineur trouve timbres, mais aussi monnaies anciennes (ou simplement curieuses), cartes postales, et quelques autres menus objets.
Mayor MG 2650
Nous en faisons le tour en retrouvant le souvenir passé de la Place... Et ses petites boutiques qui n'ont pas toutes sacrifié au luxe ou au tourisme.
Si la journée est froide, le ciel est magnifique, d'un bleu profond, et la satue équestre de la plaza Mayor en est particulièrement mise en valeur : la mumière transparente l'éclaire à la perfection sans brûler les parties éclairées de face et en laissant bien percevoir les ombres. On l'apprécie bien plus que lorsqu'elle est écrasée par le soleil d'été.
mayor MG 2672Mais on jugera mieux de notre périple sur l'album photo publié par ailleur...

Aujourd'hui, nous avons mangé exclusivement ... Chinois... Tout d'abord, après notre promenade matinale dans le petit restaurant d'hier. Mais il est un peu froid... Aussi, pour le soir nous avons préféré un restaurant buffet. Il semble être le rendez-vous des jeunes madrilènes. On y attends d'avoir une place, puis, on va autant de fois qu'on le désire, remplir son assiette à un buffet offrant des spécialités essentiellement chinoises. C'était délicieux.

Le reste de la journée (après-midi et soirée) à travailler et préparer la rencontre de lundi avec nos partenaires portugais et espagnols....





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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 19:03

Nous sommes bien arrivés à Madrid sur les ailes d'easyjet. Amusantes ces compagnies low cost... l'avion se met à se prendre pour un bus. Mais comme il s'agit d'un Airbus, tout va bien... Arrivés à l'aéroport, métro vers le centre de Madrid. Et là, je crois d'abord être tombé sur une manifestation : police bruit, beaucoup de monde... Mais en fait, c'est carnaval... Qui se double de la célébration du nouvel an chinois sur la place d'Espagne, près de laquelle se trouve notre résidence.
Nous avons un peu de mal à la trouver car les noms des rues sont indiqués de manière un peu aléatoire. Mais nous y arrivons tout de même.
Me voici donc dans la petite cellule monacale qui m'abritera pendant 4 jours... Assez spatieuse, et surtout, dotée du wifi... C'est bien, je reste en contact avec le reste du monde. Je twitte pour annoncer que je suis bien arrivé, je buzze pour doubler l'information... Et voilà que facebook m'interpelle... C'est Hadrien qui me demande ce que je fiche à Madrid... Je lui donne quelques succintes explications...
Un peu de repos ce soir, un peu de visite et un peu de révision des textes de travail demain, et lundi, au boulot...

Notre résidence, la résidence Arti, est en plein centre ville, près de la place d'Espagne. Mais j'ignorais que ce quartier central était si fortement peuplé de chinois. Partout des restaurants chinois, aussi, c'est sur l'un d'eux que nous avons jeté notre dévolu pour notre repas vespéral. Avertis des habitudes espagnoles quant aux heures réservées aux repas, nous avons craint que voulant manger à 8 heures du soir les restaurants ne fussent fermés. Que non pas, il y avait déjà beaucoup de convives dans celui que nous avons essayé. Repas succulent, même si j'aurai du mal à expliquer exactement ce que nous avons mangé, et fort peu dispendieux... Maintenant que la nuit est tombée, on ressent bien le froid. Les madrilènes semblent le craindre et les policiers, nombreux dans les rues, non seulement à cause du carnaval qu'ils surveillent, mais aussi parce qu'un commissariat est tout proche de la place, remontent le col de leur veste le plus haut possible... On ne voit plus que leurs yeux...

Nous rentrons tôt à la résidence pour travailler et lire avant de dormir dans le bruit incessant de la ville à nos pieds.

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